La Méridienne – INSERM – Projet de recherche NEBUFLAG
Aujourd’hui 28 février au CHRU de Tours se lance l’étude Nebuflag.
C’est la 3e étape d’un projet de recherche plus vaste, mené par un consortium de chercheurs européens, et financé par des fonds européens, notamment Horizon 2020. Cette étude est la 1re étude menée chez l’homme sur volontaires sains, respirants spontanément. L’un des objectif est de tester la réaction humaine au traitement en cours d’élaboration, appelé le FLAMOD. Il s’agit d’une aérosolthérapie à la flagelline, dans le traitement de la pneumonie bactérienne résistante aux médicaments.
La pneumonie est un type d’infection des voies respiratoires qui provoque une inflammation des alvéoles pulmonaires, en résumé, ça empêche la respiration. Actuellement la pneumonie est la troisième cause de décès dans le monde et elle touche particulièrement les enfants et les personnes âgées. Un facteur majeur de complication pour un traitement efficace est l’émergence d’une résistance antimicrobienne (RAM), où les bactéries responsables de la pneumonie sont résistantes aux antibiotiques utilisés habituellement pour traiter et éliminer l’infection.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime que les infections bactériennes dues à la résistance aux antimicrobiens deviendront la principale cause de décès dans le monde d’ici à 2050. Nos chercheurs et chercheuses se mobilisent pour trouver des thérapies alternatives et efficaces. C’est là tout l’enjeu du consortium FAIR, qui étudie les thérapies qui ourraient être utilisées comme alternative au traitement antibiotique de la pneumonie.
Nos experts aujourd’hui sont :
Valérie Gissot, médecin délégué du CIC centre d’investigations cliniques du CHRU de Tours.
Antoine Guillon, médecin réanimateur CHU de Tours, INSERM U110 Centre d’Étude des Pathologies Respiratoires.
Ils nous en disent plus sur l’étude NEBUFLAG, qui rappelons le, se lance aujourd’hui même, au CHRU de Tours.
Pour écouter l'émission, rendez-vous sur Radio Campus Tours.