Portraits de Loire à la Renaissance

Conférence proposée en partenariat par l’UTL et la Mission Val de Loire.

Présentée par Rémi DELEPLANCQUE et Imola GEBAUER

Rémi DELEPLANCQUE, historien, chargé de mission Ingénierie et Médiation Culturelles, Mission Val de Loire. Imola GEBAUER, historienne de l’art, chargée de projet, Mission Val de Loire 

Présentation de la conférence

Le Val de Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire, est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO comme paysage culturel évolutif et vivant. C’est une œuvre combinée de l’homme et de la nature au fil du temps. La Renaissance a si fortement marqué ce territoire que cela a été retenu par l’Unesco comme l’un des critères de l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial. Les marques de cette période y sont nombreuses et remarquables. Depuis toujours les hommes et la Loire, le plus long fleuve de France, se côtoient, vivent ensemble. Mais à quoi pouvaient bien ressembler la Loire et ses rives à la Renaissance ? Comment est façonné le paysage ? Avec quels aménagements ? Comment s’organise la vie des hommes et des femmes ? A quoi ressemblent les villes ? Que nous disent les témoins d’alors ? Pourquoi les célèbres poètes de l’époque s’en inspirent-ils ?

Créée en 2019, à l’occasion de la saison culturelle « 500 ans de RenaissanceS » menée par la Région Centre-Val-de-Loire, la série Portraits de Loire à la Renaissance éclaire et anime la relation du fleuve et de ses habitants avec des cartes historiques, des faits et des témoignages. Le contenu en a été constitué grâce à une recherche approfondie, scientifiquement fondée, avec le but de proposer un outil également ludique et accessible. A travers les documents d’archives originaux, mais animés, les six épisodes évoquent les questions de l’aménagement du fleuve, le développement des villes sur ses berges, le commerce national et international, les voyages des gens simples et royaux et les contextes historiques, comme les guerres de religion. Les problèmes et soucis de l’époque évoquent les nôtres et rendent sensible au fait que le paysage d’aujourd’hui n’est pas seulement le résultat du passé mais également le socle de celui de demain.