Le numérique : de la fascination à la phobie, quels facteurs psychologiques pour expliquer notre usage des outils ?

Le numérique : de la fascination à la phobie, quels facteurs psychologiques pour expliquer notre usage des outils ? Inclusion numérique à tous les âges de la vie : facteurs psychologiques

Des éléments matériels, comme l’accès à un ordinateur ou une connexion internet sont souvent cités pour expliquer les différences d’utilisation des outils numériques. L’âge est aussi souvent mis en avant opposant les potentielles difficultés rencontrées par les plus âgés à la surexposition des jeunes. Or les jeunes peuvent aussi être concernés par des ruptures ou simplement de réelles difficultés à appréhender certains outils et ce stéréotype peut conduire le ou les jeunes concernés à développer une mésestime de soi. Les recherches effectuées dans les laboratoires PRIM et PAVeA de l'université de Tours proposent de mieux comprendre les populations encore trop éloignées des outils numériques sous le prisme des facteurs psychologiques pouvant expliquer le mésusage voire la phobie des outils numériques.
Dans le programme de recherche, des rencontres de personnes âgées de 17 à 79 ans ont été effectuées à propos de leurs utilisations de ces outils. Ce sont les premiers résultats issus de ces rencontres que Maryse Rizza et Célia Maintenant nous proposeront de nous présenter.
 

Conférencières :

Maryse Rizza est Maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication au laboratoire Prim de l’Université de Tours, responsable de la filière information numérique, elle étudie les répercussions organisationnelles de la transition numérique dans les contextes historiques et les dispositifs patrimoniaux. Elle s’intéresse aux freins psychologiques notamment sous le prisme du genre. Elle est co-responsable du projet Numévie. 

Célia Maintenant est Maitresse de Conférences, HDR, en psychologie du développement au Laboratoire PAVeA de l’Université de Tours. Ses recherches portent sur le développement cognitif tout au long de la vie, particulièrement le développement de la catégorisation et des fonctions exécutives. Ses thèmes de recherches portent principalement sur l’adaptation scolaire, l’effet des émotions sur le raisonnement et les déterminants cognitifs de l’utilisation des jeux vidéo. Elle est responsable scientifique du projet NuméVie. 

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Photo : pxhere