APR-IR IRIS - Témoignage d'Edward Oujagir

Publié par Jean-Michel Escoffre, le 23 août 2024   220

Edward Oujagir  a travaillé en tant qu'Assistant-Ingénieur puis Ingénieur d'Études sur le projet APR-IR IRIS. Il a travaillé sous la direction de Jean-Michel Escoffre (iBraiN/Inserm/Université de Tours).

Mon parcours universitaire et professionnel

Mon parcours universitaire a été marqué par l’obtention d’une licence en biologie-biochimie parcours biologie cellulaire et physiologie à l’université d’Orléans. Mon envie d’apprendre et ma curiosité m’ont fait poursuivre ce cursus par un Master spécialisé en biochimie, biologie moléculaire et biotechnologie également obtenu à l’université d’Orléans. J’ai ainsi acquis de bonnes connaissances dans les domaines des neurosciences et de la physiologie.

Les stages effectués lors de ce master m’ont permis d’obtenir mon premier poste d’assistant ingénieur en biologie au laboratoire UTCBS à Paris. Au cours des trois années à ce poste, j’ai acquis de solides connaissances et compétentes en expérimentation animale, en imagerie in-vivo et en biologie moléculaire. J’ai ensuite intégré l'unité Inserm 1253 iBraiN à Tours pour participer aux différents projets de recherche ayant pour finalité l’utilisation des ultrasons en thérapie in-vivo en cancérologie et en neuropsychiatrie. J’ai ainsi pris part au projet de recherche IRIS porté par le Dr. Jean-Michel Escoffre.

Mon travail dans le cadre du projet IRIS

Le projet IRIS a pour but de développer et de valider chez un modèle in-vivo d’un cancer de la peau, le mélanome, un protocole de délivrance ciblé d’un plasmide codant l’IL-12 par sonoporation. Cette délivrance ciblée a pour objectif l’activation du système immunitaire contre les cellules cancéreuses.

Ma contribution à ce projet fut de réfléchir et d’expérimenter sur la meilleure stratégie d’injection du plasmide (optimisation du protocole de sonoporation et optimisation de la voie d’injection du plasmide) et sur le suivi de la croissance des tumeurs par imagerie de bioluminescence et par échographie. Premièrement, ce travail a été fait en utilisant un plasmide contenant un gène rapporteur, dans notre cas celui de la luciférase (l’enzyme qui fait briller la luciole) permettant un suivi par imagerie de bioluminescence. Cette technique nous a permis de vérifier l’expression du plasmide après son injection selon différents protocoles. Deuxièmement, nous avons expérimenté le protocole offrant les meilleurs résultats en utilisant le plasmide codant l’IL-12. Au cours de ces deux phases, j’ai optimisé les séquences d’imagerie de bioluminescence et d’échographie pour les adapter à notre modèle d’étude. J’ai également pris part à toutes les manipulations in-vivo pour les injections, la sonoporation et le suivi.

Ce que j’ai apporté au projet 

J’ai fait bénéficier à ce projet de mes compétences en imagerie in-vivo, celles-ci ont été une aide précieuse pour l’élaboration du protocole. J’ai apporté mes compétences en manipulation in-vivo notamment pour les actes d’injections, de contention et sonoporation. J’ai apporté mon soutien sur les réflexions concernant les plannings et l’organisation des manipulations.

Ce que le projet m’a apporté

Ce projet m’a permis d’exploiter et de transmettre, à l’ensemble des collègues qui ont participé aux manipulations, mes compétences en expérimentation in-vivo et en imagerie. Il m’a également permis de consolider mes compétences pour la coordination avec l’équipe, et mes compétences de gestion du matériel et des moyens techniques, notamment la gestion des consommables, la gestion des appareils d’imagerie.

Je tiens à remercier les différents acteurs de ce projet et plus particulièrement M. Jean-Michel Escoffre pour sa confiance, les connaissances qu’il m’a transmises et pour les échanges toujours très constructifs autour de ce projet.